Traduction française par Tian Wangzi
Quand la vie commence à dériver, comment retrouver la côte?
Un jour, l’âme de cette personne se condensa, et Lin QiuBie demanda à Yan QingZhou : « Tu vas… me chercher? »
En préparant la formation, Yan QingZhou se moqua en l’entendant : « Te chercher? Pour faire quoi? »
Il croyait que Lin QiuBie le réfuterait, se fâcherait, serait blessé, mais il n’avait pas pensé qu’il ne ferait que hocher doucement la tête : « Hm, tu ne dois pas me chercher… » Sa voix était vide, et même son visage portait un léger sourire : « Parce que… tu ne me trouverais pas… »
La main de Yan QingZhou trembla. Il se trompa sur un trait, l’essuya avec sa manche en se disant : « Shixiong va se réveiller, je suis vraiment trop heureux. »
Cet homme partit.
Yan QingZhou le réalisa au moment où son shixiong ouvrit à nouveau les yeux.
Les pupilles de son shixiong brillaient toujours comme de la neige, il regardait les gens avec froideur et arrogance, donnant un indescriptible sentiment de distance.
Cet homme avait vraiment bien joué son rôle, mais Yan QingZhou ne l’avait jamais pris pour son shixiong parce que même si la lumière dans ses yeux était froide, elle ressemblait plus à un profond bassin d’eau. D’un seul regard, on voyait que c’était une personne au cœur tendre, amusante à taquiner.
Le shixiong lança un regard à Yan QingZhou, puis dit d’une voix indifférente qui contenait quelques doutes : « QingZhou? »
Son shixiong n’avait fait qu’une sieste, et maintenant son rêve était devenu réalité.
Yan QingZhou avait pensé qu’il serait heureux au point de ne plus pouvoir se contrôler, seulement le ton froid comme de la glace de son shixiong lava complètement l’excitation qu’il ressentait en ce moment.
Il semblait soudainement qu’il manquait une pièce à son cœur, que de l’air pouvait s’en échapper.
Il n’avait pas la moindre affection pour son shixiong, seulement du désir… seulement… de l’admiration.
Mais après seulement huit ans…
Huit ans à parcourir le monde, ce n’était pas assez long pour rapprocher deux personnes…
Le coin des lèvres de Yan QingZhou s’étira en un brillant sourire : « Shixiong, tu es enfin réveillé. »
Le shixiong fronça légèrement les sourcils, mais il n’ajouta rien de plus.
Yan QingZhou se dit que si c’était cette personne, il lui aurait dit avec dédain : « Ne souris pas si ton sourire est aussi laid. » Mais n’aurait pas pu s’empêcher de le consoler en ajoutant : « Quant à pleurer ou rire seul, si tu peux le faire ouvertement devant moi, pourquoi le cacher? »
Tu vois, il avait toujours tellement à dire.
Il admettait doucement ses erreurs, évidemment, ils n’étaient pas comparables.
Ils n’étaient pas comparables.