Romans, Souillé
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Chapitre 89 – Exécution

Traduction anglaise par congeebrain

Traduction française par Tian Wangzi

En un clin d’œil, trois jours s’étaient écoulés dans le miroir.

Mo Xi était assis dans une pièce secondaire d’une petite taverne en banlieue, regardant silencieusement l’horloge aquatique par la fenêtre.

Selon les demandes de Sa Majesté, il devrait être en route pour la frontière du nord aujourd’hui – mais il n’était pas parti. Il leva une main pour regarder ses paumes; il semblait y avoir un lustre translucide qui apparaissait. Ce n’était pas juste ses paumes, mais tout dans ce monde, de l’herbe aux plantes, tout commençait à perdre sa couleur.

C’était un signe que la puissance du miroir temporel diminuait.

Murong Chuyi et compagnie étaient dans le vrai monde, où le temps s’écoulait différemment. Peut-être qu’à l’extérieur, Murong Chuyi ou Jiang Yexue effectuait un sort ou récitait une incantation, mais plusieurs jours s’étaient déjà écoulés dans le miroir.

Sous ses conditions, Mo Xi estimait que dans encore deux ou trois jours, Gu Mang et lui allaient complètement quitter ce monde. Ainsi, il se fichait si Sa Majesté découvrait qu’il ne s’était pas rendu au nord, il voulait juste saisir quelques secrets de plus avant que ça ne se produise.

Une autre goutte d’eau tomba.

L’heure sur l’horloge aquatique indiquait presque la période du midi. Mo Xi se leva pour s’avancer devant le miroir de bronze, levant une main pour changer ses traits avec un simple sort d’illusion, puis il ouvrit la porte pour partir.

« Allons-y, allons-y, dépêchons-nous d’aller au marché est pour voir la décapitation! »

« L’assistant général Lu va se faire trancher la tête, je ne m’attendais pas à ça. La rivière change bien de direction tous les 30 ans[1]… »

« Il a tué tellement de monde à cause d’une impulsion, je crois que sa mort ne sera même pas suffisante pour expier ses péchés! »

Sur le passage, tout le monde tout le monde était animé, s’empressant vers le marché est. Certains de ces visages contenaient de l’anticipation, certains de l’exaltation, d’autres sanglotaient alors que d’autres étaient terrifiés. Mais peu importe les émotions, le marché est ressemblait à un rassemblement de pains sanglants[2] chauds tout frais sortis de la cuisson à la vapeur, avec des aigles rôdant qui étiraient le cou vers la plateforme d’exécution.

Mo Xi marchait silencieusement à travers la foule.

Très rapidement, il arriva à la porte du marché est. Il était déjà rempli des gens responsables de l’exécution en plus d’une foule de spectateurs. Ils étaient comme une enveloppe de baozi mous, s’enroulant en couches autour de la plateforme.

Lu Zhanxing portait un ensemble sans tache de vêtements de prisonnier blanc, nu pied, assis les jambes croisées sur l’échafaudage. Son expression était très calme, sans la panique de quelqu’un sur le point de mourir. L’exécuteur lui apporta du vin et de la viande; il sourit et rit en le remerciant, prenant d’un coup sec une cuisse de poulet sur le plateau pour y planter ses canines et commencer à manger.

Il mangea rapidement toute la viande, puis se lança sur le vin, une cuvée d’adieu avalée avec une grandeur inspirante.

À la fin, il utilisa sa manche pour s’essuyer la bouche : « Monsieur, votre petit pot de vin est trop inhabituel, si faible, vous ne pourriez pas m’apporter une jarre? »

L’exécuteur le regarda étrangement : « Tu es sur le point de mourir, et tu manges encore avec autant d’enthousiasme?

« Exactement. » Lu Zhanxing montra les dents, riant comme un loup qui s’est cultivé en forme humaine. « C’est le dernier repas de ma vie, vous vouliez que je pleure en mangeant? »

L’exécuteur le dévisagea comme s’il se demandait à quel point une personne pouvait être effrontée pour se moquer ainsi après avoir causé autant de problèmes.

« Il n’y a pas de jarre de vin pour toi. » Au final, il dit sévèrement : « Il n’y a qu’un service du repas d’exécution. Il n’y a pas de second service après l’avoir terminé. »

Lu Zhanxing soupira : « Dommage. J’aurais pu mourir ivre. »

L’officier se moqua : « Alors tu n’es pas aussi calme que tu en as l’air. Tu veux juste un peu de courage liquide pour ne pas avoir peur de la douleur de te faire trancher la tête. »

« Ce n’est pas ça. » Lu Zhanxing fit une vague de la main en souriant. « Ma tête décapitée ne sera qu’une cicatrice de la taille d’un bol. Je veux juste partir ivre vers les Sources Jaunes pour emprunter un peu de courage au vin afin d’admirer le beau paysage sur les rives de la Rivière de l’oubli. Je pourrais peut-être même composer des poèmes qui me rendraient célèbre en enfer. »

« … » L’exécuteur était choqué à en perdre les mots. À ce moment, une voix claire retentit soudainement de l’animation sous la plateforme.

« Quel poème veux-tu écrire, maintenant? C’est « deux loriots chantent dans le saule vert, un plus laid que l’autre ne le croit » ou « Je suis né ainsi pour avoir quelques moyens, les nuits de luxure ne sont pas que des rêves »? »

La foule se retourna pour regarder – Gu Mang apparut en son cœur. Il portait un ensemble de robes formelles bien mises de l’armée de Chonghua, sans les pampilles de rang, mais marquant la longueur de ses jambes, la minceur de sa taille, et ses traits solennels. Deux doigts élancés étaient accrochés à une corde liée autour d’une jarre de vin scellée avec de la glaise. Dans l’intense soleil de midi, il s’avança vers la plateforme d’exécution.

« Aiya, c’est le général Gu… »

« Pff, je me suis trompé, ce n’est pas le général Gu. C’est Gu Mang. Gu Mang. »

Le public de l’exécution commença lentement à faire une voie, plusieurs paires d’yeux curieux les regardant tous les deux.

Tout le monde savait que Lu Zhanxing et Gu Mang partageaient une vie d’amitié. Tout le monde savait aussi qu’à cause de l’erreur de Lu Zhanxing, Gu Mang était tombé des grâces jusqu’aux abysses, devenant une personne inutile qui ne fait que passer ses jours dans un établissement de prostitution.

À ce moment, ils se rencontraient enfin. Comment allaient-ils réagir l’un à l’autre?

Le visage de Lu Zhanxing allait-il se peindre de honte devant Gu Mang?

Gu Mang allait-il lui cracher au visage et maudire de rage cet ancien ami?

Il n’y avait rien de plus excitant que le drame d’une compétition jalouse, l’antagonisme entre des épouses de riches familles, ou des frères qui se tournent l’un contre l’autre. Même s’ils n’allaient pas voir les deux premiers, ils espéraient les voir se tourner l’un contre l’autre, alors la bruyante plateforme d’exécution devint graduellement silencieuse.

C’était trop silencieux. Caché dans la foule, Mo Xi pouvait presque entendre le battement de son cœur – il s’étira pour voir la silhouette de Gu Mang, cette figure élégante et grande, portant les vieilles robes de Chonghua.

Le Gu Mang d’aujourd’hui n’était pas apathique du tout. Il semblait être un bambou raffiné dans la brise fraîche, comme si les jours en déclin qu’il avait passé ces six derniers mois n’avaient pas érodé la moindre partie de ses forces.

Dans ce champ de silence, Gu Mang s’avança seul sur la plateforme.

À l’origine, des centaines de voix répondraient à son seul appel. Il serait escorté devant et derrière, mais maintenant, de ses dizaines de milliers de camarades, il ne restait que lui – les autres qui s’étaient sacrifiés avaient été sacrifiés, ceux qui étaient détenus étaient enfermés. Il ne pouvait pas emmener personne d’autre; juste une personne, une jarre de vin, un ensemble de robes militaires sans rang – leur gloire passée était comme un rêve de millet doré, laissant derrière que des restes pitoyables.

Lu Zhanxing se reposa vers l’arrière, levant la tête pour regarder. Après un moment, il sourit.

« Mang’er, tu te souviens encore des poèmes que j’ai écrits? »

Gu Mang baissa les yeux, ses cils épais projetaient des ombres sur ses yeux et son visage. La jarre de vin à la main, il s’assied et dit : « Ils étaient si mauvais, comme s’ils avaient été écrits avec la queue d’un chien, je n’aurais pas pu les oublier même si je l’avais voulu. »

Lu Zhanxing rit à gorge déployée, se grattant les pieds en riant. Il dit : « Je savais que tu viendrais me dire au revoir, aujourd’hui. »

Gu Mang ricana, défaisant le sceau de terre glaise sur la jarre. Il prit une gorgée, puis la tendit à Lu Zhanxing : « Bois. »

« Yo, du vin de fleurs de pêcher blanc, vieilli de 15 ans, du Hall du Cygne. »

« Tu t’y connais. »

En voyant que les deux n’en venaient pas aux coups, qu’ils ne se battaient pas, même l’exécuteur sur le côté était stupéfait, sans parler des spectateurs en bas.

Lu Zhanxing était déjà condamné à mort, mais Gu Mang n’avait pas encore déserté. Même si on lui avait retiré son rang, il lui restait son prestige, alors l’officier ne voulait pas, et n’osait pas, causer ouvertement des ennuis à Gu Mang.

Il hésita : « Gu… ah, tu vois, les règles du repas d’exécution… »

« Après tout, nous étions des frères. Je suis là pour lui dire au revoir. » Gu Mang leva la tête. « Je vous prierais, messieurs, de garder les choses simples. »

Peu importe sa situation, Gu Mang restait la « Bête de l’Autel » de Chonghua, le dieu victorieux de la guerre. Peu importe sa situation, lorsque Gu Mang était à son sommet, il n’avait jamais commis d’erreur arrogante ou imposante, et il n’avait pas de rancœur personnelle.

L’officier, sous ce regard aussi sombre que le jade noir, recula graduellement. À la fin, il soupira et se retira sur le côté.

Alors que le soleil continuait à grimper dans le ciel, le cadran solaire projetait une ombre plus sombre encore que l’encre.

Lu Zhanxing but le vin, riant en discutant avec Gu Mang. C’était probablement parce qu’il était sur son lit de mort, et que les discussions de haine ou de rancœur étaient inutiles, mais aucun des deux ne mentionna la défaite à la montagne des Pleurs du Phénix.

L’heure de l’exécution approchait. Plus le soleil brûlant brillait de sa blanche chaleur, plus l’air s’emplissait d’une odeur liée à la mort. Les spectateurs regardaient le cadran solaire, avalant leur salive, et certains devenaient anxieux. Mais les moins anxieux étaient la personne sur le point de mourir et son ami qui venait lui dire au revoir.

Finalement, ils furent à court de vin.

Gu Mang demanda : « As-tu des dernières volontés? »

Lu Zhanxing sourit : « Bien trop. »

« Qu’est-ce que je peux faire pour t’aider? »

Lu Zhanxing dit : « Goûte à plus de vin de fleurs de pêcher blanc pour moi. »

« D’accord. »

« Admire plus de belles personnes et de beaux paysages pour moi. »

« Ok. »

Lu Zhanxing réfléchit, et à la fin, il caressa l’uniforme militaire de Gu Mang : « … Mang’er, à l’avenir, ne porte plus ces trucs. »

Le charbon dans le feu craqua. Gu Mang baissa les yeux, l’expression légèrement sombre, légèrement lourde de sens. Personne à la scène ne pouvait comprendre ce que son expression signifiait.

À part Mo Xi.

Mo Xi savait que Gu Mang avait déjà décidé de déserter. Le dernier souhait de Lu Zhanxing était que Gu Mang dépose son armure et retourne à une vie paisible à partir de maintenant, sans plus être tiré dans la pluie sanglante et le vent métallique.

Mais Lu Zhanxing ne savait pas que Gu Mang ne porterait vraiment plus l’uniforme militaire de Chonghua, qu’il se changerait plutôt pour l’armure noire du Liao, s’avançant sur un chemin sanglant sans retour.

Gu Mang ne répondit pas immédiatement. Il baissa la tête, ses cils tremblants comme des pétales duveteux.

Au final, il sourit faiblement et dit : « D’accord. Plus jamais. »

Les yeux de Lu Zhanxing brillèrent, se plissant en un sourire.

« Sans mentir? »

« Quand t’ai-je déjà menti? »

Lu Zhanxing rit : « Tu as amadoué des gens depuis ta jeunesse. Tu m’as amadoué tout au long. » Alors qu’il riait, les traces de sourire qui s’étaient étirées dans ses yeux comme des feuilles de printemps se diminuèrent un peu.

Gu Mang dit : « Y a-t-il autre chose que tu veux dire? »

« … » L’expression de Lu Zhanxing brilla de tendresse – c’était la première fois que Mo Xi voyait de la douceur sur ce visage arrogant et débridé.

Lu Zhanxing dit : « Mang’er, tu devrais te marier bientôt, te bâtir un foyer. »

Gu Mang : « … »

« Tu as toujours été aussi bruyant et agité, mais on a été des frères pendant si longtemps. Je sais que tu as toujours voulu avoir une vraie place vers où rentrer. » Lu Zhanxing lui fit remarquer : « Tu n’es plus si jeune. Si tu as fini de jouer, tu devrais te retenir… Alors, moi aussi… »

Il ne termina pas que Gu Mang lui coupa la parole : « Quel âge a oncle Lu, cette année? »

Lu Zhanxing écarquilla les yeux et pinça les lèvres : « Je te dis ça parce que je me soucie de toi, pourquoi ne sais-tu pas ce qui est bon pour toi? »

Alors qu’il voulait ajouter quelque chose, un son poignant retentit soudainement. L’homme qui se tenait au coin de la haute plateforme avait levé la tête et soufflait dans une corne de yak, l’appel du clairon touchant les cieux. L’officier crieur leva la voix, appelant :

« L’heure est venue! »

L’heure – est – venue –

Le soleil aveuglant avait atteint le zénith, la lumière blanche comme la neige brillait sur celui qui allait partir et celui qui allait rester derrière, brillait sur la foule de spectateurs sombre et vaste.

C’était la fin pour cette paire de frères depuis l’enfance.

Gu Mang regarda calmement Lu Zhanxing, si calmement, comme si tous les deux n’allaient être séparés que par une stratégie militaire. Comme un général et son soldat sur le point de prendre des chemins différents, mais destinés à se revoir tôt ou tard.

« Au revoir, » dit Gu Mang.

Lu Zhanxing sourit : « Pense à ce que j’ai dit. »

Gu Mang le regarda profondément et dit : « … D’accord, je vais y penser. »

Alors qu’il terminait, il tira sur ses longues robes et descendit les marches de la plateforme d’exécution.

L’officier fit un pas en avant, levant le maillet de cuivre enveloppé de tissu rouge, claquant sur le gond. L’éclat entre les métaux créait un son clair qui voyageait loin. L’officier inspira pour appeler : « L’heure est venue – préparez-vous! »

Ce n’était pas comme dans les livres d’histoires, avec un garde à cheval qui criait : « Épargnez le prisonnier! », un édit impérial à la main alors qu’il pressait davantage son cheval. Et Lu Zhanxing n’explosa pas non plus dans une tentative pour résister, tout comme personne n’arrivait pour l’aider à s’échapper.

Dans ce monde, il y avait peu de contes qui parlaient de trouver un moyen de fuir devant le champ de la mort. Ceux qui recevaient les soins du destin étaient très peu nombreux.

Lu Zhanxing et Gu Mang, un sur la plateforme, l’autre au bas, se regardèrent l’un et l’autre – involontairement, les deux repensèrent à cette fois il y a plusieurs années, à ce que Lu Zhanxing avait dit alors qu’ils s’étaient enrôlés :

« Je ne veux pas mourir du tout. Je veux juste être une ancienne tortue avec une longue vie, prendre quelques femmes et élever une foule d’enfants. Ça serait une bonne vie. »

Mais Gu Mang avait ri : « Tu t’es déjà aventuré sur le champ de bataille, tu seras en danger bien souvent. Comment comptes-tu devenir une ancienne tortue? »

Lu Zhanxing ne s’était pas retenu. Il s’était caressé le menton, à moitié moqueur, à moitié sérieux : « Tu as raison, alors je ferais mieux de penser à une bonne façon de mourir. »

« Qu’est-ce qui est une bonne façon de mourir? »

« Le mieux serait d’être coincé dans une illusion du Liao, un mirage rempli de beautés incomparables qui me pourchasse pour hehehe, et je serais impoli de refuser, donc au final, je mourrais d’éjaculation excessive. » Lu Zhanxing avait souri d’un air lascif, balançant les jambes : « Aiya, quelle splendide façon de mourir. »

Ils étaient vraiment sans peur. À leurs lèvres, la vie et la mort n’étaient rien de plus que des blagues.

« Ou être décapité par une splendide démone du Liao. J’espère qu’elle m’aimera bien, mais je préfèrerais mourir que me soumettre, alors si elle devait me souiller avant, puis me tuer, ah, ce serait si excitant… »

Gu Mang l’avait interrompu : « Ne peux-tu pas dire un truc normal? »

« Quel est le but de la normalité? » Lu Zhanxing avait léché ses lèvres en riant : « Au mieux, je serai enterré avec les chevaux, quelques amis vauriens pour me pleurer, et deux lignes de larme. Même y penser, c’est effrayant. »

Mais qui aurait pu penser que la pire fin que Lu Zhanxing s’était imaginé à l’époque était bien, bien mieux que son véritable futur.

Au final, en tant que soldat, sa fin n’était pas un enterrement dans une fosse commune avec les chevaux, mais le fardeau du crime, une mort inutile et en déshonneur sur la plateforme d’exécution de Chonghua.

Personne ne le pleurerait, personne ne porterait son deuil avec deux lignes de larmes claires.

Parmi les dénommés « amis vauriens », il ne restait que Gu Mang.

L’exécuteur fit un pas en avant, tenant une large machette, la lame brillante comme la neige se balançant.

Les cheveux détachés de Lu Zhanxing furent agités par le vent. Il baissa les yeux vers Gu Mang, le coin de ses lèvres se levant en un sourire de soulagement.

« Coupez! »

Avec ce son de la séparation, ils devinrent le yin et le yang, des étrangers sur leurs chemins.

L’auteure a quelque chose à dire :

Lu Zhanxing : Vous voulez quand même un petit théâtre aujourd’hui? Je viens de mourir. Habituellement, quand les personnages meurent, Meatbun marque le deuil et n’écrit pas de petit théâtre (probablement par lâcheté, en fait ==)
Gu Mangmang : N’étais-tu pas déjà mort? Tu étais déjà mort à la première ligne du livre.
Lu Zhanxing : (touchant son cou) Ah… tu as raison ==


[1] En référence à un changement constant. Dans l’ancien temps, le fleuve Jaune bougeait presque tous les 30 ans

[2] Dans la dynastie Tang, il y avait une croyance selon laquelle les pains trempés dans le sang du mort après une exécution pouvait soigner les maladies

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