Traduction française par Tian Wangzi
Journal du général:
J’ai tripoté un torse, héhé.
08
Afin que Li Xinwu relâche sa surveillance, Tang Li resta en prison pour deux jours, sans rouspéter ni faire de bruit, faisant de gros efforts pour bien se tenir.
À minuit, au troisième jour, Tang Li répéta sa technique pour ouvrir la porte de la cellule, et il sortit sur la pointe des pieds.
La voie était libre, les geôliers semblaient tous sourds et aveugles. Lorsqu’il passa près de quelques gardes, Tang Li réalisa qu’ils jouaient au mah-jong. Ils étaient si concentrés sur leur jeu que personne ne lui prêtait attention.
Tang Li laissa tomber un soupir de soulagement en passant les larges portes de la prison. C’est alors qu’il aperçût Li Xinwu, assis les jambes croisées dans un angle mort de la porte.
Au cœur de la nuit, le grand leader du Tiance n’arrivait pas à dormir, alors il méditait près de la porte de la prison.
Intérieurement, Tang Li l’imagina pendu à un arbre pour lui donner 800 coups de fouet, alors qu’il s’empressait de se retirer dans l’ombre.
Li Xinwu ricana en se relevant, faisant bruisser son armure.
Tang Li sentit son cœur se figer.
Li Xinwu s’avança devant Tang Li, s’approcha jusqu’au creux de son cou pour renifler, ses lèvres semblant glisser contre la clavicule de Tang Li.
Merde, ça devait être intentionnel!
Tang Li n’osa pas prendre de chance, au cas où Li Xinwu comptait faire autre chose, il s’empressa d’apparaître : Ne renifle pas.
Li Xinwu releva les sourcils, comme un loup qui attendait sa proie : Pourquoi c’est encore toi?
09
Pendant une fraction de seconde, Tang Li soupçonna que Li Xinwu l’attendait là délibérément pour l’attraper lui-même.
Tang Li baissa la tête, déprimé : Ramène-moi à ma cellule.
Li Xinwu réfléchit : Comment t’es-tu enfui?
Tang Li bégaya : La porte n’était pas verrouillée…
Le regard de Li Xinwu était pénétrant : Tu caches quelque chose sur toi qui te permet d’ouvrir la porte.
Tang Li avala nerveusement sa salive. S’il lui confisquait ce qu’il cachait dans sa bouche, ce serait difficile d’ouvrir la porte par la suite.
Li Xinwu attrapa le poignet de Tang Li et le tira à l’extérieur de la prison : Viens.
Tang Li lutta pour se dégager : Qu’est-ce que tu fais?
Li Xinwu cracha froidement deux mots : Fouille corporelle.
Tang Li sentit un vague danger : Tu ne peux pas me fouiller ici? Demande à un geôlier de me fouiller.
Li Xinwu : Non.
Tang Li resta sur place : Je ne te suivrai pas.
Li Xinwu lui lança un regard, puis il l’attrapa et le jeta sur son épaule.
Tang Li lutta de toutes ses forces pour se dégager : Tu es un officier ou un bandit, ah! À l’aide!
Cependant, personne ne lui accorda la moindre attention alors qu’il criait à s’en déchirer les poumons. Après tout, c’était le territoire de Li Xinwu.
Journal du général :
Il est bien trop lent. J’avais même spécifiquement dit aux geôliers de ne pas l’arrêter.
Au final, j’ai dû l’attendre trois nuits.
10
Li Xinwu traîna Tang Li jusqu’à sa propre chambre, puis il le déposa au sol.
Li Xinwu ouvrit légèrement les lèvres : Déshabille-toi.
Tang Li attrapa fermement ses vêtements : Je ne veux pas.
Lentement, un sourire narquois se dessina sur les lèvres de Li Xinwu : Je vais t’aider.
Tang Li se plaignit en pleurant : Comment peux-tu m’intimider comme ça? Je suis innocent…
Li Xinwu resta de marbre. Il leva les mains vers les fesses de Tang Li, se disant pour lui-même : Ce doit être caché là.
Tang Li s’empressa de l’éviter et d’avouer pour préserver ses fesses : Il n’est pas là, il est dans ma bouche!
Sans attendre que Tang Li ne crache l’objet, Li Xinwu pressa soudainement derrière sa tête. Il pencha la tête pour l’embrasser, sa langue cherchant habilement à forcer l’ouverture des lèvres de Tang Li qui étaient légèrement ouvertes sous le choc. Il explora avec détermination la bouche et la langue de Tang Li, ne le relâchant que lorsque ce dernier fut à bout de souffle.
Le cœur de Tang Li battait comme un tambour. Tout son corps était figé, il ne faisait que regarder Li Xinwu, le visage rouge jusqu’aux oreilles.
Li Xinwu cacha ses lèvres pour sourire, et en un éclair il tira pour baisser son visage.
Tang Li reprit ses esprits : … Tu, qu’est-ce que tu fais!
Li Xinwu dit froidement : Je fouille ta bouche.
Tang Li le regarda avec admiration, il ne savait simplement pas quelle insulte serait digne de l’effronterie de Li Xinwu.
Mais cette fois, Li Xinwu s’avança pour saisir cette nouvelle opportunité.
Tang Li recula, effrayé : Qu’est-ce que tu vas faire, encore!
L’expression de Li Xinwu était celle d’imposante justice : Je n’ai pas trouvé l’objet, je dois encore le chercher.
Ce n’est qu’alors que Tang Li réalisa que l’objet était toujours dans sa bouche. Il s’empressa de le cracher : Il est là, pas besoin de me fouiller!
S’il le fouillait, il pourrait le fouiller des centaines de fois sans le trouver!
Li Xinwu avait l’air mécontent alors qu’il prit l’objet en silence.
Il semblait réfléchir à une stratégie.
Tang Li restait vigilant : Dépêche-toi de me ramener à ma cellule, sinon j’y retournerai moi-même.
Li Xinwu : Hors de question. Tu as de nouveau tenté de t’échapper, tu ne peux pas rester impuni.
Tang Li eut soudainement un mauvais pressentiment : Comment vas-tu me punir?
Li Xinwu réfléchit un moment, puis soudainement, ses yeux brillèrent.
Tang Li : …
Ça ne va pas du tout! À l’aide, ah! Maman, je veux rentrer à la maison!
Li Xinwu attrapa de nouveau Tang Li pour le jeter sur son épaule : Viens.
Journal du général :
Je l’ai embrassé, hé hé.