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Chapitre 109 – Les gens ne sont pas faciles à tromper

Traduction française par Tian Wangzi << Chapitre précédent Chapitre suivant >> Peu importe à quel point Mo Xi pouvait être lent à comprendre ce sujet, il comprit enfin ce que l’expression de Li Gong voulait dire alors, et il ne put s’empêcher de se fâcher. Il tourna la tête pour le retrouver, mais ce vieux renard s’était déjà échappé. Mo Xi resta sans mot un moment avant d’entrer dans le hall en soupirant. Il s’arrêta devant le bureau de la princesse Mengze et demanda : « …Pourquoi tu es là? » La nuit était claire et froide. Le corps de Mengze était faible, et elle portait une légère robe cyan. Elle toussa légèrement, mais sa voix était chaleureuse : « Mon frère est malade, et il n’a pas eu le temps de réviser ces documents aujourd’hui, alors je suis venue l’aider. » Murong Mengze avait beau être une femme, elle pouvait être nommée parmi les trois gentilhommes de Chonghua, alors aider ainsi n’était pas déraisonnable. Elle traitait les gens avec humanité et sagesse, elle connaissait bien la situation politique et militaire …

Chapitre 108 – Sa seule souillure

Traduction française par Tian Wangzi << Chapitre précédent Chapitre suivant >> … Pourquoi Gu Mang utilisait-il le bandeau de Mo Xi pour s’attacher les cheveux? Jiang Yexue était pensif. Sans mentionner la mysophobie de Mo Xi, il ne laissait pas les autres utiliser ses choses, il ne leur permettait même pas d’y toucher. Si on oubliait son besoin de propreté, c’était déjà bien assez étrange, mais sous quelles circonstances quelqu’un pouvait-il se tromper et prendre le bandeau d’un autre? Les deux ont dû remonter leurs cheveux en même temps… Plus il y pensait, et plus son expression devenait sérieuse. Jiang Yexue tapa du bout des doigts pour faire avancer son fauteuil et l’arrêter aux côtés de Gu Mang. Cette fois, il le vit encore plus clairement; en plus de la bordure dorée, ce bandeau de soie était décoré du motif sombre du serpent, c’était définitivement le bandeau de Mo Xi. Impossible que… Le rythme cardiaque de Jiang Yexue s’accéléra soudainement, et il retint son souffle, son regard descendant lentement du bandeau pour tomber sur le …

Chapitre 107 – Traces d’ambiguïté

Traduction française par Tian Wangzi << Chapitre précédent Chapitre suivant >> La seule personne qui pouvait accuser ainsi Murong Chuyi sur terre était Yue Chenqing. Il admirait Murong Chuyi depuis son enfance, il adorait cet oncle qui n’était pas de son sang. C’était pourquoi ce jeune noble à la vie de luxe était volontaire pour suivre Xihe-jun à la frontière nord avec le Liao, qu’il était prêt à s’immerger dans divers livres pour sa pénible recherche afin de trouver des traces d’un élixir qui pouvait soigner toutes les maladies. Il savait qu’il avait eu tort de se rendre seul sur l’île des chauves-souris, mais peu importe ses excuses, Murong Chuyi ne s’apaisait pas le moindrement, il continuait à le réprimander, à le critiquer de ne pas chérir « sa vie gagnée en échange de celle de sa mère ». Au final, il avait même dit ce genre de mots haineux envers Jiang Yexue, qui avait donné son sang pour le sauver. Au fond de lui, les pensées de Yue Chenqing étaient extrêmement chaotiques, et il souffrait énormément. …