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Chapitre 111 – Constant présage

Traduction française par Tian Wangzi << Chapitre précédent Chapitre suivant >> La personne qui correspondait le mieux pour ce genre de chose, c’était Jiang Yexue. Alors, sans délai, Mo Xi se rendit rapidement à la forge d’artificier Cixin. La nuit était déjà tardive, et la forge d’artificier Cixin se trouvait loin de l’agitation du centre-ville, alors il croisa peu de monde sur son chemin. À mi-chemin, un carrosse sortit de la brume froide et s’approcha, lui permettant de voir le motif de chauve-souris peint en cinabre et les cloches dorées accrochées aux quatre coins de la toiture, tintant alors que les roues du carrosse tournaient. Le conducteur avait la tête enveloppée dans un foulard, les manches relevées en tenant le fouet, claquant le derrière du cheval de neige aux ailes dorées. « Son Altesse Wangshu-jun est là, dégagez vite le passage… » Mo Xi fronça légèrement les sourcils. Murong Lian? Où allait-il si tard? Il n’eut pas le temps d’y réfléchir que déjà le carrosse était à ses côtés. La nuit était trop sombre, le conducteur n’avait …

Chapitre 110 – Le hall de l’Histoire impériale

Traduction française par Tian Wangzi << Chapitre précédent Chapitre suivant >> Mo Xi ne savait pas du tout que Mengze avait déjà découvert l’anormalité avec son bandeau. La brise nocturne était fraîche, mais en sortant du palais, il ne rentra pas immédiatement au manoir Xihe. En plus de son rapport à l’empereur, il avait une autre importante affaire pressante – les indices qu’il avait récoltés dans le miroir temporel lui donnaient envie de revisiter de vieux dossiers, et à propos de cette année-là, il y avait trois choses qu’il devait clarifier : Un, l’homme en noir. Gu Mang était déjà en contact avec l’homme en noir avant sa trahison. Cet homme en noir avait utilisé la situation à Chonghua pour presser Gu Mang à se rebeller, et Gu Mang ne l’avait pas repoussé. Quelle était l’identité de cet homme? Deux, la montagne des Esprits guerriers. Avant la désertion de Gu Mang, il s’était rendu sur la montagne des Esprits guerriers avec l’homme en noir, et Gu Mang avait aussi dit que cet endroit lui « semblait familier », …

Chapitre 109 – Les gens ne sont pas faciles à tromper

Traduction française par Tian Wangzi << Chapitre précédent Chapitre suivant >> Peu importe à quel point Mo Xi pouvait être lent à comprendre ce sujet, il comprit enfin ce que l’expression de Li Gong voulait dire alors, et il ne put s’empêcher de se fâcher. Il tourna la tête pour le retrouver, mais ce vieux renard s’était déjà échappé. Mo Xi resta sans mot un moment avant d’entrer dans le hall en soupirant. Il s’arrêta devant le bureau de la princesse Mengze et demanda : « …Pourquoi tu es là? » La nuit était claire et froide. Le corps de Mengze était faible, et elle portait une légère robe cyan. Elle toussa légèrement, mais sa voix était chaleureuse : « Mon frère est malade, et il n’a pas eu le temps de réviser ces documents aujourd’hui, alors je suis venue l’aider. » Murong Mengze avait beau être une femme, elle pouvait être nommée parmi les trois gentilhommes de Chonghua, alors aider ainsi n’était pas déraisonnable. Elle traitait les gens avec humanité et sagesse, elle connaissait bien la situation politique et militaire …

Chapitre 108 – Sa seule souillure

Traduction française par Tian Wangzi << Chapitre précédent Chapitre suivant >> … Pourquoi Gu Mang utilisait-il le bandeau de Mo Xi pour s’attacher les cheveux? Jiang Yexue était pensif. Sans mentionner la mysophobie de Mo Xi, il ne laissait pas les autres utiliser ses choses, il ne leur permettait même pas d’y toucher. Si on oubliait son besoin de propreté, c’était déjà bien assez étrange, mais sous quelles circonstances quelqu’un pouvait-il se tromper et prendre le bandeau d’un autre? Les deux ont dû remonter leurs cheveux en même temps… Plus il y pensait, et plus son expression devenait sérieuse. Jiang Yexue tapa du bout des doigts pour faire avancer son fauteuil et l’arrêter aux côtés de Gu Mang. Cette fois, il le vit encore plus clairement; en plus de la bordure dorée, ce bandeau de soie était décoré du motif sombre du serpent, c’était définitivement le bandeau de Mo Xi. Impossible que… Le rythme cardiaque de Jiang Yexue s’accéléra soudainement, et il retint son souffle, son regard descendant lentement du bandeau pour tomber sur le …

Chapitre 107 – Traces d’ambiguïté

Traduction française par Tian Wangzi << Chapitre précédent Chapitre suivant >> La seule personne qui pouvait accuser ainsi Murong Chuyi sur terre était Yue Chenqing. Il admirait Murong Chuyi depuis son enfance, il adorait cet oncle qui n’était pas de son sang. C’était pourquoi ce jeune noble à la vie de luxe était volontaire pour suivre Xihe-jun à la frontière nord avec le Liao, qu’il était prêt à s’immerger dans divers livres pour sa pénible recherche afin de trouver des traces d’un élixir qui pouvait soigner toutes les maladies. Il savait qu’il avait eu tort de se rendre seul sur l’île des chauves-souris, mais peu importe ses excuses, Murong Chuyi ne s’apaisait pas le moindrement, il continuait à le réprimander, à le critiquer de ne pas chérir « sa vie gagnée en échange de celle de sa mère ». Au final, il avait même dit ce genre de mots haineux envers Jiang Yexue, qui avait donné son sang pour le sauver. Au fond de lui, les pensées de Yue Chenqing étaient extrêmement chaotiques, et il souffrait énormément. …

Chapitre 106 – Poison

Traduction française par Tian Wangzi << Chapitre précédent Chapitre suivant >> L’aphrodisiaque de Wuyan était trop pur, alors cette « détoxification » ambiguë prit un très long moment.   Lorsque cet intense entremêlement d’amour et de désir se termina enfin, Gu Mang avait complètement perdu l’esprit. Les deux hommes emmêlés tombèrent dans la paille, haletant. Ce n’est qu’alors qu’ils prirent conscience que malgré avoir délibérément choisi de s’éloigner l’un de l’autre, au final, le destin leur jouait encore des tours. Personne ne dit un mot dans la hutte, seulement Mo Xi fit une pause, hésita, puis recouvrit la main de Gu Mang qui pendait sur le côté du tas de paille, tremblant encore des relents de leurs ébats. Le souffle de Gu Mang se calma graduellement, et faiblement, il baissa les cils en murmurant d’une voix faible : « Ne pars pas… » « … » Sa voix était douce, presque indistincte. Il ferma les yeux : « Ma constitution… », sa pomme d’Adam s’agita, « n’est pas la même qu’avant.  Dans un moment, le sang démoniaque sera complètement absorbé… et quand ce sera terminé… alors… » …

Chapitre 105 – Un cœur de laque

Traduction française par Tian Wangzi << Chapitre précédent Chapitre suivant >> La voix basse de Mo Xi retentit à son oreille, exactement comme dans ses souvenirs, seulement portant une trace d’hésitation, une trace d’indignation. « C’est ça que tu veux dire quand tu dis que tu n’as rien? » Gu Mang : « … » Mo Xi avait en fait déjà senti qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas chez Gu Mang, seulement, quand il s’était informé un peu avant, Gu Mang lui avait dit que ce n’était rien. En plus, il ne voulait pas qu’il se passe quelque chose avec Gu Mang qu’il regretterait, alors même s’il savait ce qui se passait, il avait tenté de ne pas s’en soucier. Mais cette hutte de paille était trop petite, il n’avait pas pu s’empêcher de regarder de temps à autre cet homme recroquevillé le plus loin possible de lui. Mo Xi savait que Gu Mang souffrait, qu’il se réprimait… Il avait même vu ses actions un peu plus tard. Il se disait que Gu Mang avait vraiment mis leur …

Chapitre 104 – Endurer

Traduction française par Tian Wangzi << Chapitre précédent Chapitre suivant >> C’était des huttes de pailles qui étaient très proches les unes des autres, sans compter que ce clan de démons n’avait aucune gêne au départ, alors quand ils avaient bâti ces huttes, ils ne s’étaient pas donné la peine de les insonoriser. De plus, certaines chauves-souris pouvaient y voir là un intérêt. Mais pour Gu Mang et Mo Xi, c’était extrêmement embarrassant. Les deux chauves-souris étaient très impatientes, et elles ne perdirent pas de temps avant de passer à l’acte, comme si elles le faisaient directement collées contre le mur, au point que Gu Mang pouvait même entendre des bruits mouillés et lubrifiés. Il lança un regard à Mo Xi, mais dans l’obscurité, il ne pouvait pas voir clairement son expression. Par contre, il pouvait encore sentir son aura basse et profonde. Gu Mang toussota, les yeux bleus fixés sur le plafond de la hutte de paille, et il dit soudainement : « Tu veux écouter une chanson? » Mo Xi : « … » Sans attendre la réponse de …

Chapitre 103 – Une chambre

Traduction française par Tian Wangzi << Chapitre précédent Chapitre suivant >> Mais il ne put pas finir sa phrase, puisque la main qu’il avait étirée fut soudainement repoussée par Mo Xi, et rudement ouverte. « … » Le sourire se figea sur le visage de Gu Mang, et dans ses yeux sembla passé un léger lustre, mais il ne passa qu’un moment que déjà, il avait repris son froid sourire. « Tu es fâché? » Mo Xi ne dit rien. Il retenait seulement de toutes ses forces quelques sentiments sur le point de se déverser en dévisageant Gu Mang. En ce moment, l’expression sur son visage ressemblait à celle d’un chien qui avait été blessé par son maître, ou à celle d’un chat dont on aurait pilé sur la queue. La douleur et la fierté convergeaient en même temps sur ce visage pâle, et ses yeux étaient humides, mais il se retenait toujours fièrement, grinçant ses dents blanches comme la neige, dévisageant Gu Mang avec férocité et arrogance. Au bout d’un long moment, il endura le tremblement de sa …

Chapitre 102 – Confiance

Traduction française par Tian Wangzi << Chapitre précédent Chapitre suivant >> C’était vraiment au-delà de ce à quoi ils auraient pu s’attendre, tous les deux. Ils savaient que Chen Tang avait une voie divine, mais il était indiscutablement un homme mortel ordinaire, il n’avait pas transcendé vers l’immortalité. Ainsi, Gu Mang murmura : « Comment est-ce possible… » Mo Xi avait les sourcils fermement froncés. Il regarda la sphère lumineuse et secoua la tête : « Commençons par regarder. » Dans l’image, Chen Tang leva un doigt de la couleur du jade pâle et caressa gentiment le front laineux de Wuyan. Tout en réconfortant la petite démone mourante, il lui transmit un courant d’énergie spirituelle. Au même moment, la scène dans la sphère lumineuse commença à s’éloigner lentement. On pouvait voir qu’ils étaient effectivement sur une île isolée,  mais ce n’était pas l’île des chauves-souris où ils se trouvaient actuellement, c’était plutôt une autre île déserte. Cette île était très étrange. On ne pouvait pas en déceler le climat, mais tout était fleuri, les arbres portaient leurs fruits, que ce soit …