Traduction française par Tian Wangzi << Chapitre précédent Chapitre suivant >> L’aphrodisiaque de Wuyan était trop pur, alors cette « détoxification » ambiguë prit un très long moment. Lorsque cet intense entremêlement d’amour et de désir se termina enfin, Gu Mang avait complètement perdu l’esprit. Les deux hommes emmêlés tombèrent dans la paille, haletant. Ce n’est qu’alors qu’ils prirent conscience que malgré avoir délibérément choisi de s’éloigner l’un de l’autre, au final, le destin leur jouait encore des tours. Personne ne dit un mot dans la hutte, seulement Mo Xi fit une pause, hésita, puis recouvrit la main de Gu Mang qui pendait sur le côté du tas de paille, tremblant encore des relents de leurs ébats. Le souffle de Gu Mang se calma graduellement, et faiblement, il baissa les cils en murmurant d’une voix faible : « Ne pars pas… » « … » Sa voix était douce, presque indistincte. Il ferma les yeux : « Ma constitution… », sa pomme d’Adam s’agita, « n’est pas la même qu’avant. Dans un moment, le sang démoniaque sera complètement absorbé… et quand ce sera terminé… alors… » …