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Chapitre 103 – Une chambre

Traduction française par Tian Wangzi << Chapitre précédent Chapitre suivant >> Mais il ne put pas finir sa phrase, puisque la main qu’il avait étirée fut soudainement repoussée par Mo Xi, et rudement ouverte. « … » Le sourire se figea sur le visage de Gu Mang, et dans ses yeux sembla passé un léger lustre, mais il ne passa qu’un moment que déjà, il avait repris son froid sourire. « Tu es fâché? » Mo Xi ne dit rien. Il retenait seulement de toutes ses forces quelques sentiments sur le point de se déverser en dévisageant Gu Mang. En ce moment, l’expression sur son visage ressemblait à celle d’un chien qui avait été blessé par son maître, ou à celle d’un chat dont on aurait pilé sur la queue. La douleur et la fierté convergeaient en même temps sur ce visage pâle, et ses yeux étaient humides, mais il se retenait toujours fièrement, grinçant ses dents blanches comme la neige, dévisageant Gu Mang avec férocité et arrogance. Au bout d’un long moment, il endura le tremblement de sa …

L’historien

Nouvelle originale par Tian Wangzi An 23 de l’ère DaHang, ouverture de la cour impériale le matin du septième jour du septième mois. Le grand officier ShanJun s’avance humblement devant l’empereur pour prendre la parole. Grand officier ShanJun : Votre divine Majesté, cet humble officier vous présente ce rapport quant à la situation de la sécheresse au sud. Empereur : Parle. Grand officier ShanJun : Votre divine Majesté, le fleuve XianXian qui desservait le sud est complètement asséché. Le peuple a perdu 70% de ses récoltes, et bientôt le peuple se tournera vers les réserves de grains de l’empire. Je demande humblement à votre Majesté d’accorder une attention à l’humble proposition de ce modeste officier… L’empereur le coupe : Qu’est-ce que tu proposes? Grand officier ShanJun : En réponse à sa Majesté, ce modeste officier propose d’ouvrir dès maintenant les réserves de grains de l’empire. En distribuant le grain pour apaiser le peuple, le peuple retournera travailler sur les chantiers de la grande route marchande vers l’ouest. Général Zheng : Impensable! Votre Majesté, les réserves de grains sont pour les soldats …

Chapitre 102 – Confiance

Traduction française par Tian Wangzi << Chapitre précédent Chapitre suivant >> C’était vraiment au-delà de ce à quoi ils auraient pu s’attendre, tous les deux. Ils savaient que Chen Tang avait une voie divine, mais il était indiscutablement un homme mortel ordinaire, il n’avait pas transcendé vers l’immortalité. Ainsi, Gu Mang murmura : « Comment est-ce possible… » Mo Xi avait les sourcils fermement froncés. Il regarda la sphère lumineuse et secoua la tête : « Commençons par regarder. » Dans l’image, Chen Tang leva un doigt de la couleur du jade pâle et caressa gentiment le front laineux de Wuyan. Tout en réconfortant la petite démone mourante, il lui transmit un courant d’énergie spirituelle. Au même moment, la scène dans la sphère lumineuse commença à s’éloigner lentement. On pouvait voir qu’ils étaient effectivement sur une île isolée,  mais ce n’était pas l’île des chauves-souris où ils se trouvaient actuellement, c’était plutôt une autre île déserte. Cette île était très étrange. On ne pouvait pas en déceler le climat, mais tout était fleuri, les arbres portaient leurs fruits, que ce soit …

Chapitre 101 – La petite sœur offensée

Traduction française par Tian Wangzi << Chapitre précédent Chapitre suivant >> Même si le piège mielleux avait été mainte et mainte fois éprouvé, les beautés deviennent habituellement complètement empoisonnées lorsqu’elles sont prises dans l’estomac de l’ennemi, mais ce ne sont pas non plus toutes les beautés qui conviennent pour cette tâche importante. Par exemple, on peut envoyer Diaochan[1] coordonner les offensives internes et externes. Mais si on essaie de l’échanger pour Mu Guiying[2]? Naturellement, Gu Mang connaissait le tempérament de Mo Xi, il savait que les relations entre les hommes et les femmes l’horrifiaient. Puisque Mo Xi avait vu sa mère entretenir une affaire avec son oncle dans son enfance, il avait développé une grave mysophobie, et ce qu’il détestait par-dessus tout, c’était que les femmes entretiennent des pensées impures envers lui. Et surtout, il détestait les trahisons familiales. Dans ses 30 années de vie, Gu Mang avait été le seul avec qui il y avait pu prendre des libertés intimes sans vouloir le tuer. L’embarras, c’était l’embarras, mais en voyant les poings serrés de …